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Tashtar-Ata: Une communion avec l’éternel

Tashtar-Ata: Une communion avec l’éternel  

La signification sacrée qu’avait ce lieu pour les peuples anciens à été peu à peu ravivée. Un mélange d’évènements historiques, de légendes et de traditions anciennes confère à cet endroit une auréole mystérieuse, majestueuse et sacrée.

Des invasions de l’armée d’Alexandre le Grand aux campagnes destructrices des troupes de Tamerlan... Une époque chassait l’autre, les chants chamaniques faisant place au Namaz islamique récité par les croyants sur le mont Tashtar-Ata. La montagne est devenue un foyer d’espoir, un témoin des évènements historiques et un répertoire des mystères de l’humanité.

Une des légendes parvenues jusqu’à nous raconte qu’un grand protecteur du peuple, Batyr Tashtar-Ata, lutta durant 40 jours et 40 nuits contre les forces du mal et pour sauvegarder la liberté et la prospérité de cette vallée, féconde et magnifique, située au pied du massif.

Après sa victoire, Batyr s’allongea pour se reposer de son dur combat et s’endormit d’un sommeil éternel. Des siècles passèrent et à l’endroit ce cœur héroïque livra sa bataille apparue une grande pierre incarnant la force morale du héros.

Depuis, une croyance circule, voulant que quiconque apporte en ce lieu une pierre, symbolisant ses malheurs, et la jette aux côtés du cœur de pierre de Tashtar-Ata, tout en récitant une prière pour son bonheur et sa prospérité, se sentira empli d’harmonie et de sérénité.

C’est ainsi que s’érigea le gigantesque mont Tashtar-Ata, créé par l’homme et rappelant le passé.

La charbonnière dressée à proximité de Tashtar-Ata servait de lieu où les anciens chamans, à travers leurs rituels, appelaient les esprits des anciens, les enjoignant de les épargner des invasions étrangères, de sauver leur récolte de la sècheresse ou le bétail des maladies. Ici même, on priait pour le salut des âmes. Les flammes du feu majestueux étaient sensées guérir et leur lumière purifier l’esprit l'esprit des croyants.

L’humain a depuis toujours tenté de se protéger de la douleur, des gros problèmes, des habitudes néfastes. Le souhait d’éviter le malheur a depuis la nuit des temps donné naissance à des rituels mystérieux avec l’utilisation des signes et des objets sacrés. Nous savons que la pensée est matérielle, c’est pour cette raison que les affirmations positives présentes dans les rituels fonctionnent.

Les psychologues et psychothérapeutes du centre médical de Dr. Nazaraliev ont appliqués les anciens rituels à des fins psychothérapeutiques à partir des positions modernes de traitement des addictions, en les prenant pour la base de la nouvelle méthode de reconstruction du mentale d’un dépendant – lapidopsychothérapie.

A la deuxième étape de traitement de complexe selon la méthode de Nazaraliev on parle aux patients de la légende du Mont de Salut Tashtar-Ata et de sa philosophie. Au même moment chacun d’eux choisi «sa» pierre au pied du Mont de Salut. La pierre comme un symbole matériel de douleur de l’âme, de poids, de tension, se défini comme «une pierre de l’âme». C’est à elle que seront confiés les secrets et les réflexions les plus profonds. La pierre d’une montagne enferme en elle les informations des millénaires envolés. En la serrant dans ses mains, une personne envoie sa pensée à travers les couches centenaires de temps figées dans le dur de la pierre.

Lapidopsychothérapie assaini le mental en douceur, mais efficacement, en nettoyant l’âme petit à petit. Comme le disent les malades eux-mêmes, on confie tout à une pierre, même ce qu’on n’aurait jamais raconté à des personnes les plus proches.

 

L’escalier de 365 marches, pavé de pierres, qui relie le pied du plateau au Kourgan, symbolise la voie de la purification intérieure. À chaque marche, l’homme, qui apporte sa pierre, se rapproche des dieux et de la délivrance de ses problèmes.

Les derniers moments du Rituel de Délivrance. En tête à tête avec le Kourgan, le pèlerin jète sur lui sa «pierre de l’âme», en se libérant du poids qu’il a transmis à son interlocuteur muet. La pierre vole sur la montagne crée par les mains des hommes sous les sons d’un serment: «De pierre à pierre, de cœur à cœur. Que mon esprit et mon corps se purifient de la drogue pour toujours!». En se sentant libre, la personne laisse déborder sans être gênée toute ses émotions positives en levant les bras au ciel: «Je suis pur! Je suis libre! Je suis capable! Je tiendrai mon serment!».
 

Après avoir fait ce serment, la personne monte vers les arbustes de l’aubépine qui poussent dans la gorge. L’aubépine endurante et piquante depuis des siècles était considérée par de nombreux peuples comme un talisman sacré. En nouant un ruban en tissu sur ses branches piquantes, les gens prennent un peu de sa force et de son endurance. Cette coutume est présente encore de nos jours chez de nombreux peuples qui ont des religions différentes. En faisant son nœud sur une des branches de l’aubépine, la personne fixe pour toujours dans son inconscient sa décision de se séparer à jamais de la drogue, de «nouer» définitivement avec le bonheur de l’indépendance.

Après le nœud sur la branche de l’aubépine, il reste un dernier pas – de brûler dans le feu d’une ancienne charbonnière un objet de sa vie précédente. Cela transforme en cendre le souvenir du passé de toxicomane, car la charbonnière dressée à proximité de Tashtar-Ata servait de lieu où les anciens chamans, à travers leurs rituels, appelaient les esprits des anciens. Il les enjoignaient de les épargner des invasions étrangères, de sauver leur récolte de la sècheresse ou le bétail des maladies. Ici même, on priait pour le salut des âmes. Les flammes du feu majestueux étaient sensées guérir et leur lumière purifier l’esprit l'esprit des croyants.

Grâce à son expérience et à son amour pour l’histoire de sa patrie, Jenichbek Nazaraliev, docteur spécialisé dans les problèmes d’addiction, personnalité publique et mécène, a pu reconstituer pièce par pièce des éléments quasiment perdus de cet ensemble majestueux. Le Kourgan, créé par des milliers de pèlerins, la charbonnière rituelle, l’escalier presque disparu qui mène dans les montagnes : tout a été reconstitué avec soin, selon les légendes, chroniques d’archives et les souvenirs de vieux habitants.

Aujourd’hui, le «Mont de Salut» Tashtar-Ata constitue un ensemble historique, culturel et spirituel unique. En 2005, il s’est même vu attribuer un statut particulier au niveau législatif. Et à présent, on peut y croiser des gens priants, la tête inclinée sur leur pierre, avant de l’abandonner ainsi que le poids de leurs soucis et problèmes. La mémoire d’un peuple ne s’efface pas, elle demeure à jamais avec lui.

 

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