Claude Cognard est né à Feurs près de St Etienne en 1953. Jeune, il se passionne pour l'écriture. Son intérêt pour la langue de Shakespeare le conduit à quitter la France pour Brighton. De formation traducteur, il passe les Diplômes de Cambridge et de la «Royal Society of Arts». Diplôme d'Honneur Centre International des Arts et Lettres. Sociétaire de la Société des Gens de Lettres, sociétaire de la Sofia, membre de la SACD.
M. Cognard est l'auteur de plusieurs romans et pièces de théâtre dont Claire, le Malheur te va si bien, Six femmes pour un homme, Universal Spirit, Tu es trop vieux.
Sa dernière œuvre est Facebook love qui connaît un succès croissant.
M. Cognard a répondu à quelques questions concernant le projet «DOCTOR LIFE» et a exprimé son avis sur les problèmes liés à la toxicomanie:
1. Que pensez-vous du projet d'émission de téléréalité «DOCTOR LIFE»?
C’est un concept pour moi, original, complet et qui répond à une nécessité. La frustration, la maladie, la dépendance, sont des ingrédients essentiels à l’écriture scénaristique, mais dans le cas de «DOCTOR LIFE», c’est indéniablement un acte créatif tourné vers l’autre, vers son mieux être, vers sa libération. J’adore ce principe qui nous conduit à une réalité qui n’a rien à voir avec le délire des télé réalités d’aujourd’hui, mais qui met l’homme face à sa responsabilité humaine, face à la menace qui pèse sur les autres, connus ou inconnus de lui, donc menace forcément contre lui-même.
2. Est-ce que le concept vous choque?
Je ne suis pas choqué, je suis absolument conquis. Cette série est un appel à la solidarité et à l’amour. Vivre c’est se tourner vers les autres.
Comment pourrions-nous être choqués par une main tendue. Plonger pour repêcher celui qui se noie est un acte normal. Voilà, peut-être à travers cette série, une belle occasion de le rappeler.
3. Comment pensez-vous que le public francophone réagira à l`émission?
Il me semble que nous touchons ici, un sujet universel. Il ne s’agit pas simplement d’un sujet qui concerne les francophones, mais de tout le monde. C’est pour cette raison, pour moi, ce sujet devrait être logiquement très bien accueilli.
Ma seule crainte, c’est la peur que l’on éprouve face à un thème si bouleversant, si déstructurant? Pourtant, là encore, quels que soient nos origines, nos langues, nos pays, nous sommes tous concernés. Il faut se battre ensemble, et c’est ce message qui finira nécessairement par rejaillir.
4. Trouvez-vous que le projet «DOCTOR LIFE» peut être utile, en tant que moyen d'information, de prévention, ou de recherche?
J’en suis convaincu. Pour moi, c’est sa mission de «projet», s’il n’importait pas, d’information, d’éléments de prévention, de motivations à la recherche, il manquerait son objectif, (et ce ne sera pas le cas). Toutefois, je suis certain que cette émission ira au-delà de ça, et que les femmes, les ados, les hommes qui la verront y trouveront des identifications fortes qui sauront les retenir devant leurs écrans, et leur permettre ensuite de partager les espoirs et l’énergie qu’ils auront su en soutirer, ce consciemment ou inconsciemment.
Ce genre d’émission, doit avoir la valeur de ces textes sacrés (évangiles par exemple) dont la magie des mots, est symbolique. Ils parlent à l’humanité. Mais, je me répète probablement.
Écoutez ci-dessous le témoignage de M. Cognard
