Suite du projet télévisé «Doctor Life» cet automne

04.07.2013, 23:57

Le projet télévisé «Doctor Life» sur le traitement de 8 patients toxicomanes dans la clinique narcologique réalisera la suite des deux films. Selon le producteur de ce projet télévisé, le médecin toxicologue Jenichbek Nazaraliev, ils seront consacrés à la vie des personnes narco-dépendantes après leur réhabilitation et aux difficultés d'adaptation sociale des anciens toxicomanes dans la société. En ce moment, le réalisateur de «Doctor Life» Andrey Erchov effectue des interviews avec les participants.

 


 De la conception à la réalisation

L'idée de la création du projet qui dévoile des mystères de la vie des toxicomanes et les montre dans toute leur nudité, est venue au professeur Nazaraliev après l`apparition des vidéos amateur sur Internet. En 2010, on discutait les possibilités d'attirer le contenu personnalisé pour former des programmes d`une demi-heure qui auraient révélé la réalité par les toxicomanes eux-mêmes. Pour cela, on a ouvert un site internet du concours antidrogue «Maya Planet».

Cependant, au début de 2012, l'idée a subi une transformation. Professeur Nazaraliev avec des scénaristes ont commencé à travailler sur un concept de la télé-réalité. Conformément au plan, les personnes narco-dépendantes de différents pays doivent suivre le traitement au centre médicale où se déroule l'intrigue suivante. Finalement, au moment du lancement du tournage, le professeur Nazaraliev a décidé de prendre le genre documentaire et a défini des objectifs de «Doctor Life». En premier lieu, c'est la prévention primaire de la toxicomanie, l'échange d'expériences avec les milieux professionnels et le changement d'attitude envers les malades toxicomanes dans la société.

En septembre 2012, on a commencé à tourner le film jusqu'à la mi-novembre. Les participants du projet de la Russie, des États-Unis et de l'Allemagne ont mené 42 journées de tournage sous la surveillance de plus d'une centaine de caméras. C`était le temps de leur traitement. Le tournage s`est passé à Bichkek, la capitale du Kirghizstan. «Doctor Life» montre le Centre médical du docteur Nazaraliev, le lac Issyk-Koul, le mont Tashtar-Ata dans la banlieue de Bichkek, ainsi que les régions de haute montagne du Kirghizstan où les quatre participants du projet ont fait le pèlerinage de 250 km. «Doctor Life» a été diffusé sur Internet sur le site officiel www.doctorlife.tv/fr/ et sur la chaîne de télévision nationale du Kirghizstan. Le nombre total de spectateurs sur Internet a dépassé 3 millions de personnes.

 À suivre

Après 19 épisodes sur la réhabilitation physique et psychologique, les spectateurs du projet pourront voir de nouveaux épisodes sur la vie des participants de «Doctor Life» après leur traitement. «Dans un nouveau épisode de «Doctor Life» nous allons montrer ce qui est arrivé avec les participants au cours de six mois après la sortie. Quelles étaient les difficultés, qu'ils ont vécu, qui pouvait les aider, contrarier, quelles étaient leurs relations avec la famille, les amis, les collègues, dit le professeur Nazaraliev. Un an après la sortie, nous répéterons encore une fois cette expérience pour que le spectateur puisse observer dans la dinamique le processus de la réhabilitation et de la réintégration dans la société».

Du fait d`une attention accrue à leurs personnalités, de nombreux participants de «Doctor Life» ne voulaient pas communiquer avec les journalistes après le traitement. La seule exception était Andrey Krochanov de Moscou qui a donné quelques commentaires pour des chaînes de télévision étrangères, en particulier pour le canal ukrainien «Inter». Comme le dernier test de la volonté, Andrey a fait le pèlerinage sur le mont sacré Tashtar-Ata - lieu de pèlerinage des personnes narco-dépendantes du monde entier. Il a fait le dur chemin au coude à coude avec Anatoly Nesmiyanov qui était perdu après la fin du projet, mais, dans six mois, est apparu à Moscou et a accepté de parler avec le réalisateur. «Il était difficile dans un premier temps. J`ai vécu à Moscou avec les travailleurs migrants. Il y avait beaucoup de choses que j`ai survécu, a-t-il dit. Maintenant, j`ai un bon travail au chantier du métro. La station «Barrikadnaya»!» 

Sa copine, Ekaterina Antipova, a participé avec lui au projet et a suivi toutes les étapes de la réhabilitation. Plus tard, elle a déménagé à Saint-Pétersbourg, travaillait comme vendeuse des cartes Sim et n`avait pas envie de communiquer avec le monde extérieur. «Cela durait beaucoup de temps. Il y avait un conflit avec son chef et elle est partie dans un café pour travailler comme serveuse, dit Anatoly. Elle gagne assez. Il y a encore le temps pour des cours de coiffure». Le réalisateur de «Doctor Life», Andrey Erchov, doit aller à Saint-Pétersbourg pour parler à Ekaterina.

Professeur Nazaraliev rappelle que non tous les participants de «Doctor Life» sont arrivés jusqu`à la finale. Au cours du tournage certains participants avaient des problèmes. Ainsi, le participant sous pseudonyme l'Italien, le seul qui a refusé d`appeler son vrai nom, n`a pas pu s'entendre avec d'autres participants et a été exclu à l'avance. Les médecins n`ont pas découvert sa dépendance. Lors de son pèlerinage, Irina Anisimova a pris la décision de terminer son traitement et de quitter le projet. Aujourd'hui, selon d`autres participants, elle ignore les tentatives de communication avec elle.

Alex de Kaliningrad (Russie), Victor Malleker, Andrey Krochanov, Ekaterina Antipova et Anatoly Nesmiyanov sont devenus plus chanceux. «Ils sont tous forts, motivés, capables de passer à travers les difficultés de la réhabilitation, de réussir et de s'intégrer dans la société», dit le professeur Nazaraliev. Le plus difficile parmi les patients est devenu un citoyen américain Gleb Antonov, qui, au bout de quelques jours après la sortie, a commencé à fumer de la marijuana. Il est revenu dans la clinique de Nazaraliev pour reprendre son traitement. Mais en ce qui concerne la toxicomanie, le manque de motivation ne peut pas être remplacé même par l'hypnose. 

Gleb Antonov

L'un des sujets les plus curieux de la suite du film «Doctor Life» deviendra une voie vers la guérison de Gleb. L'automne dernier, les participants du projet ont suivi trois étapes de traitement: physiologique, psychothérapeutique et des mesures d'accompagnement - le pèlerinage ou la psychothérapie stresse-énergétique (PSE) du professeur Nazaraliev. Gleb avait des problèmes dans la sphère émotive-volonté, il était incapable moralement et physiquement de refuser ses désirs pour but la guérison.

La deuxième journée de son pèlerinage de 5 jours, Gleb a brisé sa pierre. Il devait porter cette pierre à travers tout son chemin vers le mont du salut Tashtar-Ata. Mais il avait tenté de couper la route et a mis en danger non seulement sa vie, mais aussi celle des opérateurs qui l'accompagnaient. Professeur Nazaraliev a envoyé Gleb chez lui, en Amérique. Il a promis que Gleb pourrait revenir dès qu`il aurait envie de faire le pèlerinage. «Nous ne pouvons pas forcer le patient, il doit se vaincre lui-même», commente le professeur Nazaraliev.

Dans six mois, Gleb est revenu au Kirghizstan. Il est arrivé dans la clinique s'étant intoxiqué aux benzodiazépines. L'équipe de médecins du professeur Nazaraliev lui a offert deux séances de blocage cholinolytique centrale (BCC) avec l'application de l'atropine pour qu`il puisse retrouver son état normal. Ensuite, Gleb a essayé de rétablir l'harmonie à l`aide d`un programme de redressement du corps et de l'esprit «Mindcrafting» qui inclut un grand nombre de techniques orientales de méditation et des émotions transpersonnelles. Mais Gleb était en conflit avec d'autres patients et a presque violé un climat sain psychologique. Professeur Nazaraliev lui fait sortir de l'hôpital. Toutefois, il a souligné que le cas de Gleb était particulier. Le programme de substitution à la méthadone ne convient pas pour Gleb et le programme «12 pas» ne peut pas lui aider car il refuse de travailler sur lui-même.

«Je lui ai recommandé de visiter le monastère bouddhiste de Thamkrabok en Thaïlande dont les moines traitent la dépendance à la drogue, dit le professeur Nazaraliev. J`étais là-bas et j`ai décrit dans son livre «Fatal red poppies». Ce monastère est très discret avec des conditions assez dures, où on élève la volonté des patients. Le seul problème c`est que les gens qui se sont traités là-bas, ont peur de revenir dans des villes, à la vie passée et leur liberté. Certains restent des moines».

Pourtant, Gleb a encore reçu une autre chance: sous la supervision des instructeurs et des médecins, il s`est rendu en pèlerinage. Les derniers efforts de la volonté de Gleb, visant à se soigner, seront enregistrés pour le film «Doctor Life» qui sortira au début de l'automne. «Il faut voir si, cette fois, il peut trouver la force de se battre. Sinon, nous lui recommandons d`autres centres de réadaptation, donnons des recommandations. Il pourra revenir chez nous s`il décide qu'il est prêt», dit le professeur Nazaraliev, rappelant le slogan du projet télévisé: «Nous ne promettons pas que nous les soignerons, nous leur donnons leur chance». Aujourd'hui, Gleb a sa chance, les autres participants en ont déjà profité. On pourrait tout voir dans la suite de «Doctor Life».

  • Publier sur Facebook
  • Publier sur Twitter
  • Publier sur LiveInternet
  • Publier sur LiveJournal

Tous les événements

Laisser un commentaire:

Le contenu de ce champ est privé et ne sera pas publié publiquement